"Le 20 juillet, le tropique du Capricorne fut coupé par 105° de
longitude, et le 27 du même mois, nous franchissions l’équateur sur le
cent dixième méridien. Ce relèvement fait, la frégate prit une direction
plus décidée vers l’ouest, et s’engagea dans les mers centrales du
Pacifique. Le commandant Farragut pensait, avec raison, qu’il valait
mieux fréquenter les eaux profondes, et s’éloigner des continents ou des
îles dont l’animal avait toujours paru éviter l’approche, « sans doute
parce qu’il n’y avait pas assez d’eau pour lui ! » disait le maître
d’équipage. La frégate passa donc au large des Pomotou, des Marquises,
des Sandwich, coupa le tropique du Cancer par 132° de longitude, et se
dirigea vers les mers de Chine. Nous étions enfin sur le théâtre des derniers ébats du monstre! Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle!".
La phrase décrit les déplacements d'une frégate dans l'océan Pacifique, en précisant les dates et les coordonnées géographiques traversées. Le commandant Farragut, à bord de la frégate, a pris la décision de s'éloigner des côtes et des îles pour naviguer dans les eaux profondes, afin de maximiser les chances de rencontrer le monstre légendaire dont il est à la recherche. La frégate a contourné plusieurs îles du Pacifique, coupé deux fois les tropiques, et se dirige maintenant vers les mers de Chine, où le monstre a été aperçu pour la dernière fois. Cette phrase est extraite du roman "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne.