mardi 25 avril 2023

Le 3 Juillet 1867

  "Le 3 juillet, nous étions à l’ouvert du détroit de Magellan, à la hauteur du cap des Vierges. Mais le commandant Farragut ne voulut pas prendre ce sinueux passage, et manœuvra de manière à doubler le cap Horn.

L’équipage lui donna raison à l’unanimité. Et en effet, était-il probable que l’on pût rencontrer le narwal dans ce détroit resserré ? Bon nombre de matelots affirmaient que le monstre n’y pouvait passer, « qu’il était trop gros pour cela ! »".

 

Dans le cinquième chapitre du roman "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne, intitulé "Les Cachalots", le narrateur et protagoniste de l'histoire, le Professeur Pierre Aronnax, ainsi que ses compagnons, Ned Land et Conseil, continuent leur voyage à bord du sous-marin mystérieux, le Nautilus, commandé par le capitaine Nemo.

Le chapitre s'ouvre sur une discussion entre le Professeur Aronnax et Conseil sur la possibilité d'échapper au Nautilus et de retourner à la surface. Cependant, le Professeur Aronnax est toujours fasciné par la beauté et les merveilles sous-marines qu'il a pu observer grâce au Nautilus, ce qui rend son désir de fuir mitigé.

Le Nautilus continue son exploration des profondeurs océaniques, et l'équipage aperçoit un grand groupe de cachalots, des cétacés impressionnants. Le capitaine Nemo décide de les chasser afin de prélever du spermaceti, une substance précieuse extraite de la tête des cachalots et utilisée dans la fabrication de bougies et d'autres produits. Le Professeur Aronnax et ses compagnons assistent à la chasse aux cachalots avec fascination, mais le comportement brutal du capitaine Nemo envers ces créatures marines suscite également leur malaise.

Le Nautilus poursuit les cachalots à travers les océans, avec des scènes de chasse intenses et périlleuses. Ned Land, qui est un harponneur expérimenté, est particulièrement intéressé par cette activité et exprime le désir de participer à la chasse. Cependant, le capitaine Nemo refuse sa demande, car il considère que Ned Land est un prisonnier à bord du Nautilus et ne peut pas exercer sa profession de chasseur.

Le chapitre se termine sur une scène captivante où le Nautilus parvient à harponner un cachalot géant, mais la baleine riposte avec violence en attaquant le sous-marin. Le Nautilus est sérieusement endommagé lors de cette confrontation, et le Professeur Aronnax et ses compagnons sont témoins des efforts désespérés de l'équipage du Nautilus pour réparer les dégâts et échapper à la colère du cachalot.

En résumé, le cinquième chapitre de "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne se concentre sur la chasse aux cachalots menée par le Nautilus et les conséquences dramatiques qui en découlent, mettant en lumière les tensions entre le Professeur Aronnax, ses compagnons et le capitaine Nemo.

Explication de la phrase

 

Cette phrase est extraite du roman "Vingt Mille Lieues sous les Mers" de Jules Verne et décrit la décision du commandant Farragut de ne pas prendre le détroit de Magellan, mais plutôt de manœuvrer pour doubler le cap Horn. L'équipage est d'accord avec cette décision, car ils estiment que le narval, une créature marine légendaire, ne pourrait pas passer à travers ce détroit étroit en raison de sa taille.

L'analyse de cette phrase met en lumière plusieurs éléments intéressants. Tout d'abord, on peut noter le contraste entre les deux passages, le détroit de Magellan et le cap Horn. Le détroit de Magellan est décrit comme sinueux, tandis que le cap Horn est réputé pour être l'un des passages maritimes les plus redoutables, en raison de ses conditions météorologiques difficiles et de ses eaux tumultueuses. Cela souligne la prudence du commandant Farragut, qui préfère éviter un passage potentiellement dangereux.

Ensuite, l'attitude de l'équipage envers la décision du commandant est intéressante. Le fait que l'équipage lui donne raison à l'unanimité indique un haut niveau de confiance en son jugement et en sa compétence en tant que commandant. Cela met également en évidence la dynamique hiérarchique à bord du navire, où le commandant est respecté et suivi par son équipage.

Enfin, la mention du narval par les matelots soulève une question de superstition et de croyances populaires. Les matelots estiment que le monstre marin ne pourrait pas passer à travers le détroit de Magellan en raison de sa taille, ce qui implique qu'ils ont une vision spécifique du narval en tant que créature de grande taille. Cela peut être interprété comme une réflexion sur les croyances irrationnelles et les superstitions qui peuvent influencer les décisions et les actions des gens, même dans des situations rationnelles comme la navigation en mer.

En somme, cette phrase offre un aperçu des dynamiques maritimes, des décisions prises en fonction des conditions géographiques et météorologiques, de la relation entre le commandant et son équipage, ainsi que des croyances populaires et des superstitions qui peuvent influencer les comportements humains.

Chronologie du 11/01 /1867 au 25/01/1868

 18/01: (15° latitude; 105° longitude) Le Royaume de Corail  "Ce fond différait complémentent de celui que j'avais visité pe...